lundi 30 octobre 2017

L'IPLus49 ! Relaxations Dynamiques de la Sophrologie Caycédienne

Ce blog qui accueille le Top 50 de L'IPLus - L'Information Positive du Lundi - servira bientôt la transmission des lieux et horaires d'entrainements que je partage à titre bénévole pour une association. 

Qu'avons nous découvert dans ce top 50 de partage de connaissances ?
J'ai transmis des liens pour accéder en toute autonomie aux informations positives, constructives pour soi et son environnement, nourrir son sentiment de sécurité et d'attachement. Ce sentiment est fondamental pour son équilibre physique et psychologique.


Pour aujourd'hui, entrons au cœur de la sophrologie avec sa méthode (les R.D.C - Relaxations dynamiques concentratives de Caycédo -) et sa philosophie :
1/ Vous percevez la capacité de changement lié à sa respiration.
2/ Vous ressentez par vos 5 sens l'importance de l'entrainement du regard en harmonie, confiant, sans jugement sur soi même et son environnement... Ce qui conforte le sentiment d'un lendemain positif.
3/ Alors, abordons les relaxations dynamiques de Caycédo qui représentent une méthode structurée pour conforter son entrainement !

 Que découvrir dans la RDC1 ?
Pour le plaisir des histoires, voici la philosophie qui accompagne les Relaxations Dynamiques Caycédiennes, autrement dit la R.D.C1, R.D.C2, R.D.C3 et R.D.C4...
L'histoire allégorique qui accompagne les relaxations dynamiques selon A.Caycédo se nomme l'allégorie de la Caverne (la plus célèbre de Platon) et donne une représentation imagée de notre nature d'être humain, lié aux apprentissages tout au long de notre vie. Cette allégorie résume la condition humaine dans son rapport à la connaissance et à l'ignorance... « Figure-toi , écrit Platon,  des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu’ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d’un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles. » Platon, La République, livre VII
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Un jour, un des prisonniers est conduit en dehors de cette caverne, à la lumière du jour. Là, il voit les objets naturels et le soleil tels qu’ils sont réellement. D’abord aveuglé, il sera, par la suite, heureux de cette connaissance et ne voudra pas retourner en esclavage. Si par amour pour ses semblables, il retourne quand même dans la caverne, il n’y distinguera d’abord que peu de choses, ses yeux s’étant habitués à la lumière. Puis, il expliquera à ses anciens compagnons l’erreur qu’ils commettent à prendre pour réalité ce qui n’est qu’illusion avec les ombres et les montreurs de marionnettes...
Malheureusement les anciens compagnons le prendront pour un fou et tenteront de le punir pour de telles affirmations !
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La caverne est le lieu d’un passage, d’une épreuve, dans le chemin vers la vérité.  L’allégorie de la caverne présente de manière imagée l’ascension philosophique vers les Idées et vers l’unité. La philosophie est avant tout une éducation : e-ducere, c’est « sortir hors de », s’élever hors de la caverne de son ignorance et de sa dépendance. Elle est quête d’autonomie intellectuelle. Elle exige d’apprendre à penser par soi-même, à trouver soi-même les réponses aux questions fondamentales qui se posent à travers son existence.
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Platon raconte cette sortie de l’ignorance et rejoint un autre philosophe, Socrate qui expliquait déjà en quoi la philosophie consiste à prendre conscience de cette ignorance, c’est-à-dire, prendre un certain recul par rapport à ses opinions. Dans la pratique, cela demande de l'entrainement de se défaire de ses préjugés et représentations du monde. Sortir de la caverne représente le fait de réfléchir, prendre de la distance par rapport à ses opinions, apprendre à distinguer ce qui est réel de ce qui est apparent ou illusoire. Socrate enseignait à ses concitoyens comment s'entrainer par la pratique du dialogue, la capacité de s’interroger soi-même, avec rigueur et méthode, pour sortir des faux-semblants et des idées reçues.
Le retour dans la caverne symbolise la confrontation des idées découvertes à l’expérimentation quotidienne.


 * Photo philo1, représente une ombre de mains composant un oiseau qui s’envole. Cet ombre en forme d'oiseau est projetée sur un rocher semblant entouré de fils de fer rouillé ainsi que de nature... Il est écrit : " PHILOSOPHIE : L'allégorie de la caverne est exposée par Platon dans son Livre VII de La République. Elle met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l'entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d'objets au loin derrière eux. Elle expose en termes imagés les conditions d'accession de l'homme à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance.
La caverne symbolise le monde sensible où les hommes vivent et pensent accéder à la vérité par leurs sens. Cependant, cette vie ne serait qu'illusion. Le philosophe vient en témoigner par une interrogation permanente, à laquelle Platon se livre tout au long de l'œuvre, ce qui lui permet d'accéder à l'acquisition des connaissances associées au monde des idées comme le prisonnier de la caverne accède à la réalité qui nous est inhabituelle. Aussi, lorsqu'il s'évertue à partager son expérience avec ses contemporains, il se heurte à leur incompréhension conjuguée à l'hostilité des personnes bousculées dans le confort (illusoire) de leurs habitudes."

* Photo positive, philo-sophro : Représente un tableau d'école. Il est écrit : "
Sophrologie et philosophie : A.Caycédo établissait un lien entre sa construction des Relaxations Dynamiques à pratiquer aux entrainements en sophrologie et l'allégorie de la caverne de Platon.
R.D.C 1 : L'homme prend conscience qu'il est dans la caverne noire. Conscience d'être, d'exister à chaque instant. Ici et maintenant.
R.D.C 2 : L'homme se rend compte qu'il peut voir les choses d'une autre façon, c'est le "degré des ombres" et s'il y a ombre c'est qu'il existe de la lumière !
La capacité d'espoir prend ici toute sa signification et le futur ( qui n'est donc pas encore connu ) représente une des formes d'ombre de l'existence.
R.D.C 3 : Le "degré des chaînes" où l'homme se rend compte qu'il est enchaîné par son passé et qu'il peut lutter pour les casser. Il possède cette capacité et peut s'offrir le souhait de paix. Il a conscience que la libération est possible et pour cela, il utilise les forces acquises dans le corps, l'esprit et la respiration.  
R.D.C 4 : C'est la joie de la liberté dans la caverne car les chaînes sont rompues ! C'est aussi "la porte de la caverne", passage vers la lumière et l'éclairement. Les yeux ne le supportent que partiellement, c'est le commencement pour développer ses valeurs de l'existence...