"Un biais cognitif est un mécanisme de la pensée, qui cause une déviation du jugement. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à la réalité".
En voici quelques uns qui accompagnent notre quotidien à tous...
Les connaitre c'est s'offrir la possibilité de les reconnaitre et de leur laisser moins de place !
Moins de place aux biais c'est plus de place pour soi ! Vive la liberté !
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Si cela vous intéresse, internet regorge d'articles sur le sujet ! Ici par exemple...
Description des images :
C'est souvent ce que l'on entend en présence d'un biais...
Biais d'aversion à la perte : ...Ou la peur de perdre , plus forte que l’attirance de gagner ! Ce biais influence les décisions et cristallise une situation difficile car il renforce nos tendances à ne pas se débarrasser de ce qui ne fonctionne pas ou plus ! Il nous convainc simplement que cela ira mieux demain pour justifier notre inaction d'aujourd'hui...
Exemples : Cette machine encombrante ne fonctionne plus et « je garde ! »... parce qu’elle était chère ! / Je ne porte plus ces habits non plus, et « je garde !»... / Sur les marchés financiers, ce biais est aussi appelé « effet de disposition ». Il indique la tendance des investisseurs à vendre trop tard des actifs qui subissent des pertes, et cela, en contradiction avec les dernières informations économiques...
Biais
de négativité : D'un
point de vue évolutif, il était vital d'accorder attention et
crédit aux mauvaises nouvelles. Les scientifiques et chercheurs
s'accordent à le mettre sur le compte de notre capacité d'attention
sélective, héritée de
l’époque où il fallait rester vigilent pour chaque décision.
Est-ce que cela est si utile aujourd'hui ?
Exemple :
Dans la tête de Lucy, star
incontestable d'il y a -3,2 millions d'années : "Vais-je
aller trébucher sur cette bête féroce pour rejoindre ces
succulentes bais qui se marient si bien avec le miel ? Ou est-ce que
je préfère rester vivante, le ventre vide... ?"
Biais d'aversion à la perte : ...Ou la peur de perdre , plus forte que l’attirance de gagner ! Ce biais influence les décisions et cristallise une situation difficile car il renforce nos tendances à ne pas se débarrasser de ce qui ne fonctionne pas ou plus ! Il nous convainc simplement que cela ira mieux demain pour justifier notre inaction d'aujourd'hui...
Exemples : Cette machine encombrante ne fonctionne plus et « je garde ! »... parce qu’elle était chère ! / Je ne porte plus ces habits non plus, et « je garde !»... / Sur les marchés financiers, ce biais est aussi appelé « effet de disposition ». Il indique la tendance des investisseurs à vendre trop tard des actifs qui subissent des pertes, et cela, en contradiction avec les dernières informations économiques...
Biais
d'ancrage :
Connu comme « piège à relativité » ou poids de
la première impression !
Lors
d'une décision, notre cerveau ne retient pas l’ensemble des
informations... Il s'économise et sélectionne un élément
pertinent pour comparer tous les autres ! (souvent lié au
principe de plaisir et non de la raison)
C'est aussi ce qui fera souvent choisir l'option du milieu sans
modérer notre avis ou corriger notre décision immédiate en
fonction d’autres possibilités...
Exemples : Les soldes affichent souvent le gain d'argent comme première impression plutôt que le coût réel... / Une mélodie écoutée au réveil ne nous quitte plus malgré d'autres écoutes... / Pour 3 produits identiques, 3 prix différents : le choix le plus régulier des consommateurs correspondra au prix du milieu ! ...
Exemples : Les soldes affichent souvent le gain d'argent comme première impression plutôt que le coût réel... / Une mélodie écoutée au réveil ne nous quitte plus malgré d'autres écoutes... / Pour 3 produits identiques, 3 prix différents : le choix le plus régulier des consommateurs correspondra au prix du milieu ! ...
Biais
de
cadrage :
Par
exemple pour un médecin, ce biais correspond au biais d'ancrage. Il
pousse à se concentrer sur un symptôme, un signe, un élément
d’information ou un diagnostic antérieur au début du processus du
diagnostic actuel. Et cela, sans modérer et corriger son avis
immédiat en fonction d’autres possibilités découvertes...
Il devient ainsi
possible de ne pas tenir compte d'une information ou tout simplement
de l’ignorer...
** Un peu d'humour avec l'image qui reformule l'intention de ces images informatives : "Connaître
et reconnaître les biais cognitifs pour ne plus se laisser
biaiser ! "